Si nous avions plus de temps, nous prendrions ce beau raccourci vers l’amour…

Si nous avions plus de temps, nous prendrions ce beau raccourci vers l’amour… Et nous nous y retrouverions. Et nous y trouverions notre compte/conte. Nous en profiterions ensemble

C’est un passage effrayant, manifestement. Et puis, tellement de possibilités pour l’éviter, ce n’est qu’un raccourci. Il nous fait craindre quoi, dans le fond ? Probablement quelque chose que nous n’avons pas appris à vivre librement. Mais, puisque nous le sentons, c’est que ça vit déjà dans notre monde intérieur. L’appel est bien là. Et dire qu’il s’agit juste de faire quelques pas, d’ouvrir une porte, d’ouvrir un cœur.

« Un cœur ouvert en ouvre un autre, et ainsi de suite… »

Loup Chocolat, ce nom métaphorique, représente la grandeur de l’être humain. Son message est « le droit et le devoir de pouvoir continuer notre route vers ce que nous avons de mieux en nous, tout en portant notre sac ». Le porter avec ce sens de vouloir faire le plus de bien et le moins de mal possible, à partir de « ici et maintenant ». Comme le disait magnifiquement Léon Tolstoï : « s’il y a une science que l’Homme peut et doit savoir, celle de faire le plus de bien et le moins de mal possible est vraisemblablement la principale ». Nous créons des licences et des masters dans tous les sens, nous nommons et nous nous entourons d’esprit qui pensent pour nous mais nous ne parvenons toujours pas à cette science. Mais où est-elle ? Si loin ? L’avons-nous dépassée ? Juste à côté ? L’avons-nous évitée ? Et si elle était juste incluse dans notre diplôme d’être humain que nous avons tous reçu à notre naissance. Nous l’avons reçu à crédit, avec une confiance totale et une mention : « Sachez précisément qui vous êtes à tout moment ». Être humain, une aptitude qui nous définit et qui pourrait bien contenir la clé pour faire face à nos guerres, pour relever nos défis et pour gérer nos souffrances.

  • Ne plus tolérer que 820 mios de personnes meurent de faim est un acte humain,
  • Ne plus tolérer que des enfants ne parviennent même pas à se mettre debout pour faire leurs premiers pas en raison d’une mauvaise nutrition est un acte humain,
  • Ne plus tolérer que des personnes restent enfermées dans leurs souffrances et dans leur solitude est un acte humain,
  • Ne plus tolérer que la liberté d’expression et de création soient manipulée par un pouvoir lâche est un acte humain,
  • Ne plus tolérer que des gens n’aient pas un toit est un acte humain,
  • Ne plus tolérer que cette société contribue à son propre dysfonctionnement, créateur de conditions favorables à toutes formes de violences et de déviances est un acte humain,
  • Ne plus tolérer une intolérable répartition des richesses et des opportunités est un acte humain,
  • Ne plus tolérer…

Je défends – ou je rêve d’-  une société capable de trouver en elle cette dimension pour encourager le bien que chacun peut apporter ou créer pour ce monde, sans crainte. Une société qui choisit volontairement de ne pas nourrir la haine, le mépris ou l’insécurité, mais qui choisit de s’investir dans tout ce qui va et peut gêner ces sentiments destructeurs des qualités humaines. Le maintien et l’accroissement de telles inégalités et injustices ne sont possibles que si c’est piloter par des êtres corrompus, pervers et apeurés par ce qu’ils pourraient être de mieux. Il s’agit de donner la parole à « la Vie qui reste » afin de la mettre au service d’une évolution positive de l’humanité. Je doute que cette Vie nous demande de rester à l’écart de ce que nous pouvons être de mieux pour elle.

Au nom de quoi pouvons-nous empêcher un être humain d’apporter sa valeur à ce monde ?

Y-a-t-il un autre défi, que celui-là, que nous pouvons lancer à tout être humain libre dans notre société ?

Imaginez une société qui choisit d’aller dans cette direction, ça voudrait que les personnes qui la composent, misent sur cette grandeur déjà à une échelle individuelle. Des gens en paix, des gens conscients de leurs forces ou de leurs facettes antagonistes, des gens aptes à faire le meilleur choix pour eux et pour leur entourage.

« La meilleure formation qu’un esprit puisse accomplir est celle qui va l’amener d’un état de guerre à un état de paix. Ensuite tout peut commencer. »

Certes, des événements se produisent et nous déchirent ou tentent de nous blesser de façon définitive. Alors certains chemins se séparent et en retrouvent d’autres. Chacun de nos points de vue est légitime. Nous ne formons pas une chenille tous ensemble mais une constellation de voies, de sentiers battus et non battus. Chaque croisement est un petit bout de notre éveil. Toutefois, il y a une vue qui ne nous sera jamais retirée, barrée ou que sais-je, il s’agit de celle en direction de « l’amour », et ce, peu importe notre point d’ancrage, son accès est éternel.

Si vous avez perdu cette vue, c’est juste qu’il faut tourner un petit peu sur vous-mêmes… c’est par là que vous la trouverez à nouveau.

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